Balayages en fréquence
Les balayages en fréquence servent généralement à décrire le comportement dépendant du temps d'un échantillon dans la plage de déformation non-destructive. Les hautes fréquences sont utilisées pour simuler un mouvement rapide sur de courtes échelles de temps, tandis que les basses fréquences simulent un mouvement lent sur de longues échelles de temps ou au repos. En pratique, les balayages de fréquence sont des méthodes éprouvées pour recueillir des informations sur le comportement et la structure interne des polymères ainsi que sur la stabilité à long terme des dispersions. De nombreux utilisateurs préfèrent la méthode de mesure de la fréquence maximale à la fréquence minimale, car cela entraîne souvent une période de test plus courte en raison d'un temps d'ajustement plus court du contrôleur. Le même résultat est obtenu pour l'une ou l'autre méthode si, d'une part, la mesure a lieu dans la région LVE et si, d'autre part, l'échantillon ne montre aucun changement pendant la période d'essai. Il existe deux modes de fonctionnement pour le préréglage de la déviation : a) Déformation contrôlée (ou déformation de cisaillement contrôlée CSD)
b) Tension de cisaillement contrôlée (CSS) La condition préalable est que l'amplitude de la déformation de cisaillement ou de la tension de cisaillement sélectionnée se situe dans la région LVE. Cela signifie que la limite de la région LVE doit d'abord être déterminée lors d'un balayage d'amplitude. Comme expliqué précédemment pour les balayages d'amplitude, les fréquences peuvent être exprimées de deux manières : en tant que fréquence f en Hz ou en tant que fréquence angulaire ω en rad/s ou en s-1. Il est conseillé de travailler avec des fréquences angulaires car il existe des unités SI disponibles. Pour convertir entre les deux fréquences, la relation suivante s'applique, avec la constante circulaire π = 3,14 : ω (en rad/s) = 2π ⋅ f (en Hz). Les résultats des balayages de fréquence sont généralement présentés dans un diagramme avec la fréquence (angulaire) tracée sur l'axe des x et le module de stockage G' et le module de perte G'' tracés sur l'axe des y, avec les deux axes sur une échelle logarithmique (Figure 1).